L’effet Pygmalion

Nous avons vu récemment l’effet Golem, voici maintenant son opposé positif, l’effet Pygmalion.

Il a également été mis en évidence dans les années 1960 par le psychologue Robert Rosenthal.

Le principe est que le simple fait de croire en la réussite de quelqu’un et de lui communiquer cette croyance améliore ses probabilités de succès.

Et le simple fait qu’une personne croit en ses compétences et en ses capacités conditionne son comportement !

La personne sera mise en confiance et motivé par un état d’esprit positif, un comportement, des actions qui le motivent et le mettent dans de bonnes dispositions.

Plus on croit en soi, plus on a de chances de réussir.

Connaître l’effet Pygmalion peut être une clé supplémentaire pour être un bon manager : savoir adapter son comportement pour dépasser les préjugés et booster les performances de son équipe, c’est une force !

Voici l’expérience de Robert Rosenthal.

Il a fait croire à des groupes d’étudiants qu’il comptait effectuer une expérience sur des rats dans une situation d’apprentissage dans un labyrinthe.

Il a indiqué à un groupe que les rats qu’il recevait pour l’expérience avaient été très soigneusement sélectionnés sur la base d’une intelligence supérieure, tandis qu’à un autre groupe d’étudiants, il a prétendu que les rats reçus avaient été sélectionnés pour leur très médiocres capacités intellectuelles.

En réalité, la répartition des rats était effectuée tout à fait par hasard !

Ce qui a été observé par les chercheurs est étonnant. Les rats soi-disant intelligents sont au final devenus beaucoup plus performants que les rats soi-disant idiots, devenus eux « très bêtes ».

Ce qui a joué dans cette expérience c’est que les étudiants, convaincus que leurs rats étaient très intelligents, se sont comportés en accord avec cette hypothèse, les stimulants, leur accordant de l’attention, à l’inverse des étudiants de l’autre expérience.

Étonnant non !